Robert Surcouf, le roi des corsaires
MX2C+5P Saint-Malo Ille-et-Vilaine
Robert Surcouf, né à Saint-Malo, est devenu l'un des corsaires les plus célèbres de son temps, incarnant le courage et l'indépendance bretonne. Surnommé le « Tigre des Mers », il a marqué l'histoire maritime en combattant la Royal Navy et en capturant de nombreux navires britanniques. Découvrez la vie de ce héros qui continue d’inspirer la cité corsaire.
L'HISTOIRE EN BREF
Robert Surcouf, un enfant rebelle
Les débuts d'un futur corsaire
Robert Surcouf
Né le 12 décembre 1773, Robert Surcouf est rapidement reconnu pour son caractère indiscipliné et intrépide. Ce Malouin, fils de Charles-Ange Surcouf, grandit avec un profond attachement pour la mer et un mépris inné pour les Anglais. Enfant turbulent, il est envoyé en pension, mais son envie d’aventure le pousse à fuguer, fuyant même des forêts hantées par des loups. Il est sauvé in extremis par un marchand de Cancale, et cet épisode scelle son désir de devenir marin.
Le Drapeau de Robert Surcouf
À l’âge de 13 ans, Surcouf embarque comme mousse, avant de partir pour les Indes à 16 ans, où il s’impose par son audace et son talent. Officier à 20 ans, il est déjà reconnu pour sa capacité à diriger. Ces expériences sont le prélude à une carrière qui le fera entrer dans la légende de Saint-Malo.
Robert Surcouf un corsaire redouté
De "Tigre des mers" à "Roi des corsaires"
Abordage du Triton par le Corsaire le Hasard commandé par Robert Surcouf
Sous le surnom de « Tigre des Mers », Robert Surcouf s’illustre comme l'un des corsaires les plus redoutés de l’époque. En naviguant dans la mer des Indes, il prend part à la guerre de course, une forme de combat naval contre les navires marchands et militaires britanniques. Le coup d’éclat qui forge sa renommée survient en 1800, avec la prise du Kent, un navire bien plus grand et armé que le sien. Sa ruse et sa bravoure, combinées à un esprit de leadership hors du commun, lui permettent de capturer ce géant de la flotte britannique en seulement vingt minutes.
Combat de la Confiance, commandée par Robert Surcouf, et du Kent, le 7 octobre 1800
Les exploits de Surcouf ne se limitent pas à cette bataille légendaire. En tout, il capture plus de quarante navires ennemis, inspirant l’admiration de la population de Saint-Malo et la crainte de ses adversaires. Son audace et son sens de la répartie, comme en témoigne sa célèbre citation – « Chacun se bat pour ce qui lui manque » – font de lui un symbole de résistance et de courage breton.
La retraite du Héros
Surcouf de retour à Saint-Malo
Enrichi par ses captures, Robert Surcouf prend sa retraite à Saint-Malo, où il devient armateur. Fidèle à son indépendance, il refuse des offres prestigieuses, préférant rester libre. En récompense de ses exploits, il est décoré de la Légion d’honneur et reçoit le titre de baron. Il s’éteint le 8 juillet 1827, laissant une empreinte indélébile dans la ville de Saint-Malo.
Aujourd’hui, la statue de Robert Surcouf à Saint-Malo continue de célébrer sa mémoire, rappelant aux visiteurs et aux habitants les valeurs d’audace et de détermination qui l’ont guidé. Sa sépulture, située à Rocabey, fait de lui une figure inaltérable de l’identité malouine, faisant perdurer la légende du Tigre des Mers au cœur de la Bretagne.
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