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Montgomery l’un des cerveaux du débarquement
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- En bref
Le jour J, Montgomery dirige les opérations terrestres alliées en Normandie. Face à lui, il retrouve le général Rommel qu’il a déja battu dans le desert. Ce général dirigera ses troupes jusqu’en Allemagne. Ses choix opérationnels et sa forte personnalité ont fait de lui un personnage controversé.
“LE LEADERSHIP EST BASÉ SUR LA VÉRITÉ ET LE CARACTÈRE. UN DIRIGEANT DOIT LUI-MÊME ÊTRE LE SERVITEUR DE LA VÉRITÉ, ET IL DOIT FAIRE DE CETTE VÉRITÉ LE CENTRE D’UN OBJECTIF COMMUN”
Début de carrière
Bernard Law Montgomery est né à Londres en 1887. Après avoir fréquenté le Collège militaire royal de Sandhurst, il est affecté au Royal Warwickshire Regiment.
Au début de la Première Guerre mondiale, alors qu’il combat durant la première bataille d’Ypres, un tireur d’élite lui tire une balle en plein poumon. Sa blessure est si grave qu’on lui a préparé une tombe, et contre toute attente il parvient à se rétablir complètement.
Montgomrery à l’école des stratèges
Il va vivre le reste de la guerre loin du front. Devenu officier d’état-major, Montgomery sert notamment dans les batailles de la Somme et de Passchendaele. Ce poste va lui permettre d’observer de très prés les tactiques utilisées par des généraux comme Sir Douglas Haig. N’ayant peur de personne, il va même émettre des critiques à sa hiérarchie à l’égard de leur disposition à accepter de lourdes pertes pendant les campagnes.
Montgomery dans la seconde guerre mondiale : De victoire en débâcle
«En défaite, imbattable; dans la victoire, insupportable.”
Winston Churchill sur Bernard Montgomery , 1945
Une rencontre décisive avec Churchill
Montgomery s’attire l’hostilité du War Office en raison de ses opinions sur la gestion de la force expéditionnaire. Durant l’été 1940, alors relégué au rang de commandant de division, il a la charge des défenses du secteur de Brighton. En effet cette zone peut faire face à un éventuel débarquement allemand. Et Même en Angleterre, Montgomery parvient à provoquer la colère effroyable des élus des villes balnéaires et des propriétaires de villas sur la côte.
L’après-midi du 2 juillet, il rencontre et reçoit pour la première fois de sa vie Winston et Clementine Churchill. Après la visite des installations sur le terrain, l’officier qui affirme « ni boire d’alcool, ni fumer et être à 100 % de ses moyens physiques » parle au dîner en tête à tête avec le ministre qui lui rétorque avec vivacité qu’il « boit et fume tout en se sentant en forme à 200 % ».
En toute franchise
Montgomery, avec franchise, lui donne son point de vue sur l’équipement de combat, sur l’entraînement des recrues et sur la nécessaire mobilité des troupes. De plus ils regrettent que celles-ci soient contraintes à un rôle uniquement statique. Il participe à la défense d’idées pratiques et originales, instillés par des officiers marginaux et réformateurs au sein de l’armée caduque et rétrograde de l’entre-deux-guerre.
Dans ses mémoires Montgomery affirme que de cette rencontre est né une amitié. D’ailleurs son unité recevra des autobus pour organiser les déplacements sur la ligne de front et les mouvements de contre-attaque. Et ce malgrès l’avis négatif du war office.
La bataille de Dunkerque
Evacuation des troupes britanniques
Lorsque la Grande-Bretagne déclare la guerre à l’Allemagne en 1939, Montgomery est envoyé en France avec le Corps expéditionnaire britannique. Il commande la 3e Division. Bousculé par le Blitzkrieg engagé par l’armée allemande lors de la bataille de France, le front est rompu par la percée de Sedan. L’armée britannique ainsi que l’armée française battent en retraite vers le nord de la France, elles sont alors coupées des troupes françaises situées au sud.
La bataille de Dunkerque est le nom donné à l’évacuation de l’armée britannique et canadiennes. Cette évacuation s’effectue du 21 mai au 4 juin 1940 avec l’appui de l’armée française contre l’armée allemande.
Montgomery qui prévoit un désastre en France, s’entraine alors pour réussir une retraite tactique. Cela s’avérera essentiel lors de l’évacuation de Dunkerque en 1940.
El Alamein