L’aviation le Jour J : Facteur clé de la victoire
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L’aviation le jour J va jouer un rôle déterminant dans la réussite du débarquement. Plus généralement son rôle est décisif pour reconquérir l’Europe occupée.
“L’ennemi a le contrôle complet de l’air au-dessus de la zone de combat et jusqu’à environ 100 kilomètres derrière le front. Il coupe de jour en jour la quasi-totalité du trafic sur les routes ou les chemins ou dans les campagnes.
La manœuvre de nos troupes sur le champ de bataille à la lumière du jour est ainsi presque entièrement empêchée, tandis que l’ennemi peut opérer librement… Troupes et personnel doivent se cacher de jour en jour dans des zones offrant une couverture suffisante à cette opération invalidante et destructrice de l’avion de l’ennemi.”
Maréchal Erwin Rommel, 12 juin 1944
L’aviation le jour J : élément clé de la victoire
Les bombardiers torpilleurs Barracuda en formation d’échelon.
© IWM.Dès le départ, Eisenhower et le reste du haut commandement alliés comprennent, que l’aviation le jour j jouera un rôle essentiel. Les planificateurs de l’opération Overlord savent par expérience qu’il faut éviter de combattre la puissance aérienne ennemie sur le front de l’invasion. Cela signifie que la Luftwaffe doit être détruite avant le jour J.
L’aviation le jour j a donc joué un rôle clé dans la victoire des Alliés en Normandie. Il faut dire qu’avec 11 000 avions à leur disposition, les forces aériennes jouissaient d’une supériorité écrasante sur les Allemands. Car la Luftwaffe, ne dispose que d’un peu plus d’un millier d’aéronefs, et doit se contenter de faire des apparitions sporadiques dans le ciel Normandie.
Des aviateurs inépuisables
Le lieutenant R Ware, du Nouveau-Mexique, pilote d’un bombardier éclaireur Vought SB2U Vindicator. © IWM.
Cependant, le rôle le plus important est sans doute celui joué par l’aviation tactique dans son soutien aux combattants sur le terrain. Les aviateurs Britanniques et Américains sont infatigables aux commandes de leur chasseurs et bombardiers. Leur volonté et leur courage sont quelques unes des principales raisons de la victoire des Alliés.
Aérodrome express
Un aérodrome américain en construction près de Sainte Mère Eglise.
Autre raison, le génie militaire qui démarre la construction d’aérodromes en Normandie quelques heures seulement après les débarquements. En effet une cinquantaine d’aérodromes sont installés dans le Cotentin et le Bessin. De ce fait non seulement les alliés augmentent leur capacité d’intervention mais aussi le soutien apporté à l’avancée des troupes.
Les avions du jour J
Spitfire Mark VB, R6923 «QJ‑S», de la RAF basée à Biggin Hill, dans le Kent. Copyright: © IWM
Que ces avion s’appellent Spitfires, Thunderbolts ou Mustangs, tous défient les Allemands en Normandie. En effet certains bombardent en piqué les plus petites concentration de soldats ennemis. Pendant ce temps d’autres attaquent sans relâche les convois ennemis. Ce qui est certain c’est que tous sèment la mort et la terreur sur les routes. Et pour illustrer ce courage, quoi de mieux que l’histoire de cet avion qui a lui tout seul brise la contre-attaque Allemande de Mortain en août 1944.
Planification de l’invasion
Les équipages de Blenheim du 110e Escadron à Wattisham ajoutent Le Bourget à une liste de cibles récentes, août 1940. Copyright: © IWM.
“Si vous voyez des avions au-dessus de vous, ce seront les vôtres.”
Général Eisenhower au troupes d’assaut la veille du jour J
Alors que les alliés préparent l’invasion depuis des mois, leurs pertes dans les airs sont déjà très lourdes. En effet le Bomber Command a déjà perdu près de 300 avions et 2 000 hommes en attaquant les cibles de l’invasion.
La puissance aérienne est la clé du succès. Pour cela la RAF décide d’attaquer toutes les liaisons routières et ferroviaires de la zone d’invasion prévue. pendant les deux mois qui précédent le débarquement, les alliés mènent avec succès une campagne de bombardements intensifs .
Pendant ce temps une autre offensive est en cours. Celle que mène la RAF et les bombardiers américains sur l’Allemagne. En déplaçant la bataille au-dessus du Troisième Reich, les alliés forcent la Luftwaffe à se mettre sur la défensive. Et dans cette situation elle ne pourra pas faire grand chose le jour du débarquement allié sur les plages de Normandie.
Les cibles de l’aviation le jour J
“La Manche vous a arrêté, mais pas nous”. Les commandos de la 6e division aéroportée examinent le message figurant sur le flanc de leur planeur Horsa sur un aérodrome de la RAF. Ils sont sur le point de s’envoler pour la Normandie dans la soirée du 6 juin 1944
Plus le jour J approche et plus la nature des missions devient tactique. C’est le cas notamment pour les emplacements des batteries côtières et des installations radar. De ce fait des aviateurs alliés bombardent des emplacement de canons quelques heures seulement avant le débarquement sur la plage.
Le jour J ils ont également attaqué des voies de liaison, remorqué des planeurs et procédé aux largages des parachutistes. Ils ont également mené des opérations de diversion, bombardé des transports ennemi ou fait de la reconnaissance sur les lieux de bataille.
Les équipages patrouillent également au large de la Normandie. Ainsi ils protègent l’armada de navire allés des sous-marins et autres navires navires ennemis. D’ailleurs le commandement allié organise des équipes de sauvetage pour récupération les aviateurs tombés en mer.
Le bilan de l’aviation le jour J
Au total, le jour J, ce sont plus de 11 590 avions alliés de tous types qui sont en action. Parmi eux 5 656 appartiennent à la Royal Air Force. Ce qu’il faut savoir, c’est que le 6 juin plus de 1 800 membres de la RAF et 456 véhicules débarquent sur les plages. Le 9 juin, on compte 3 500 membres du personnel de la RAF et 815 véhicules présent en Normandie.
Au cours des jours suivants, l’armée de l’air allemande tente désespérément de transférer des avions sur le champ de bataille. Mais les pilotes de chasse alliés occupent le périmètres pour y établir un défense aérienne infranchissable. Au même moment les bombardiers rendent inutilisables les aérodromes ennemis. De plus ils continuent de détruire les réseaux routiers rendant impossible l’acheminement de renforts allemands sur le front.
En maintenant la supériorité aérienne, les pilotes de chasse exploitent la situation au maximum. D’une part ils effectuent des reconnaissances poussées des zones de combat. Et d’autre part lorsqu’ils effectuent cette surveillance ils peuvent déloger à coup de roquettes, de bombes et de mitrailleuses les soldats ennemis.
Parfois au sol la bataille s’arrête. C’est le cas quand les troupes au sol appellent les bombardiers alliés en renfort pour sortir de l’impasse. Les Alliés ont su parfaitement exploité leur supériorité aérienne au niveau local.
Une équipe de combat reçoit les dernières instructions juste avant de décoller dans un puissant bombardier YB-17
Les bombardiers de l’US Air Force de la RAF continuent de détruire les routes et les voies ferrées pendant les jours qui suivent le débarquement. De ce fait ils rendent l’arrivée de renforts allemands très difficile. Ils ont également affaibli l’ennemi en deversant des tapis de bombes sur eux avant des offensives majeures. C’est le cas notament pour les opérations Charnwood, Goodwood et Cobra.
Le succès des débarquements du jour J ouvre la voie à la libération de l’Europe occidentale. En un an, les nazis sont vaincus et la guerre en Europe est terminée.
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La guerre des avions le jour J
L’avantage décisif de l’aviation alliée le jour J (1mn57)
L’avantage décisif de l’aviation alliée le jour J
Les cibles de l’aviation alliée
Comment les allemands ont été privé de ravitaillement par l’aviation alliée. (1mn10)
Comment l’aviation alliée choississait ses cibles à l’intérieur des terres pendant le débarquement en Normandie
Les Avions du jour J
Retour sur les différents appareils de l’aviation alliée tilisés le jour du débarquement (2mn49)
L’aviation le jour J va jouer un rôle déterminant dans la réussite du débarquement. Plus généralement son rôle est décisif pour reconquérir l’Europe occupée. “L’ennemi a le contrôle complet de l’air au-dessus de la zone de combat et jusqu’à environ 100 kilomètres derrière le front. Il coupe de jour
Témoignages
Un aviateur Américain et un soldat Allemand témoignent du cauchemar du jour J (1mn25)
L’aviation le jour J va jouer un rôle déterminant dans la réussite du débarquement. Plus généralement son rôle est décisif pour reconquérir l’Europe occupée. “L’ennemi a le contrôle complet de l’air au-dessus de la zone de combat et jusqu’à environ 100 kilomètres derrière le front. Il coupe de jour
Les Allemands flanchent
Lettre d’un général Allemand à Hitler concernant la suprématie aérienne alliée (50sec)
L’aviation le jour J va jouer un rôle déterminant dans la réussite du débarquement. Plus généralement son rôle est décisif pour reconquérir l’Europe occupée. “L’ennemi a le contrôle complet de l’air au-dessus de la zone de combat et jusqu’à environ 100 kilomètres derrière le front. Il coupe de jour
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Le rôle de l’aviation le jour j
Reportage de RFI “savoirs” qui revient le rôle important de l’aviation dans le débarquement du 6 juin 1944. (2mn33)
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Les Avions du jour J
Retour sur les différents appareils de l’aviation alliée tilisés le jour du débarquement (2mn49)
L’aviation le jour J va jouer un rôle déterminant dans la réussite du débarquement. Plus généralement son rôle est décisif pour reconquérir l’Europe occupée. “L’ennemi a le contrôle complet de l’air au-dessus de la zone de combat et jusqu’à environ 100 kilomètres derrière le front. Il coupe de jour
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Unnamed Road | Colleville-sur-Mer | 14710 | FranceLe cimetière américain de Colleville est créé par l’armée US le 8 juin 1944, pour répondre au besoin urgent d’enterrer les premières victimes du jour J. A l’origine l’endroit s’appelle Saint-Laurent et se situe à proximité de l’endroit actuel. Il est le premier cimetière militaire américain de la Seconde Guerre mondiale établi en France.
Les origines du cimetière américain de CollevilleUn champ accueille des centaines de morts dans des civières recouvertes d’une couverture. Un sapeur de la 5th ou 6th ESB (arc de cercle blanc sur son casque).La scène se passe dans le second cimetière provisoire installé en été 1944 sur la falaise de Colleville-sur-Mer à l’est du Ruquet
Sur une surface rectangulaire de 73 hectares reposent 9383 soldats tombés pendant le débarquement et la Bataille de Normandie. Leurs tombes sont orientées vers l’Ouest pour que les corps soient tournés vers leur pays d’origine.Les sépultures comprennent également les membres d’équipages de l’armée de l’air abattus au-dessus de la France dès 1942. De plus 1557 noms supplémentaires sont inscrits sur les murs des soldats disparus.
Le cimetière américain de Colleville surplombe sur 1km la plage d’Omaha beach et notamment le secteur “Easy red”. D’ailleurs le choix lieu n’est pas le fruit du hasard. Car c’est sur la plage d’Omaha en contrebas du cimetière, que les américains ont subi les plus lourdes pertes le 6 juin 1944. De ce fait l’endroit est aussi devenu le premier cimetière américain sur le sol européen de la Seconde Guerre mondiale.
À la fin des combats en Normandie, il existe plus de dix cimetières américains à proximité de champs de bataille. Et de ce fait des centaines d’autres petits cimetières ou de tombes isolées sont disséminés sur le territoire Normand.
Par conséquent le gouvernement Américain décide de rapatrié aux États-Unis 60% des sépultures. De ce fait 14 000 dépouilles inhumées en Normandie retournent aux États-Unis suite à la demande de leurs proches. Les victimes restantes sont regroupées pour reposer dans deux grands cimetières. L’un se situe en Normandie, celui de Colleville sur mer, et l’autre en Bretagne.
Le cimetière américain de Colleville sur mer est inauguré officiellement le 18 juillet 1956. L’endroit fait parti des 25 sites funéraires permanents des États-Unis en sol étranger. Tous honorent la mémoire des soldats américains morts pour liberer l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.
Enfin il faut savoir que dans toute la Normandie reposent environ 100000 soldats de différentes nationalités. Tous ces hommes et ces femmes sont enterrés dans les 27 cimetières militaires présents sur tout le territoire Normand.
Les lieux incontournables du Cimetière
La conception du cimetière militaire américain de Colleville est imaginé par les architectes Harbeson, Hough, Livingston & Larson et par l’architecte paysagiste Markley Stevenson. Ces architectes ont donc conçus et aménagés ce territoire, concédé de façon perpétuelle par la France aux Etats Unis.
La chapelle“Cette chapelle a été élevée par les États-Unis d’Amérique en souvenir reconnaissant de leurs fils qui tombèrent au cours des débarquements sur les plages de Normandie et pendant la libération de la France septentrionale. Leurs tombes sont le symbole éternel de leur héroïsme et de leur sacrifice à la cause commune de l’humanité.”
Texte inscrit sur la Chapelle du cimetière américain de colleville Sur Mer
Le Mémorial
Les accès principaux guident généralement le visiteur à entrer par la face Est et son mémorial, d’où se dresse une statue en bronze de l’artiste Donald De Lue, mesurant pas mins de sept mètres de haut. Elle occupe le centre d’une colonnade en demi cercle, et rend hommage aux soldats des opérations aéroportées, pour leurs rôle de “bouclier” à chaque extrémité du front pendant les opérations du débarquement. Orientée vers l’Ouest, son regard embrasse les nombreux alignements de sépultures. Elle symbolise « L’Esprit de la jeunesse américaine s’élevant des flots ».
La « Taps » qui est la sonnerie aux morts de l’armée américaine, peut s’entendre dès que le carillon a joué “The Star-Spangled Banner” et aussi à la descente des drapeaux.
Les extrémités du mémorial sont composées de grandes loggia sur les murs desquelles se trouvent quatre cartes d’opérations militaires.
La plus imposante « Le Débarquement en Normandie », représente l’établissement de la tête de pont ainsi que les opérations qui suivirent et permirent aux Alliés d’entrer définitivement dans les terres . Une deuxième carte intitulée « Opérations Aériennes Au-Dessus De La Normandie Mars-Août 1944 », retrace les différentes opérations aériennes effectuées lors de cette période : bombardements, parachutages, tractage de planeurs, etc… La troisième carte titrée « 6 juin 1944 Les Débarquements d’Assaut Amphibies », présente le plan d’attaque navale depuis les ports anglais en passant par le point de ralliement “Piccadilly Circus”, jusqu’aux zones finales de débarquement. Enfin, une quatrième et dernière carte « Opérations Militaires En Europe Occidentale, 6 juin — 8 mai 1945 », évoque l’ensemble de l’avancée Alliée depuis le débarquement du 6 juin 1944 jusqu’à la fin de la guerre le 8 mai 1945.
Le jardin des disparusLes Murs des Disparus au Cimetière et Mémorial Américain de Normandie le 28 mai (Jour du Souvenir), 2018 à Colleville-sur-Mer, France. U.S. Army photo by Sgt. 1st Class Daniel Wallace
Un long mur en arc de cercle borde le jardin des disparus. Des plaques de pierres constituent l’essentiel de l’édifice. Les noms, le grade, l’unité et l’État d’origine des soldats disparus sont inscrits sur ces pierres. Les 1557 malheureux dont le nom est inscrits sont ceux dont les restes n’ont pu être identifiés ou simplement retrouvés.
Au-dessus des longues listes de noms est inscrit :« Sur ce monument sont gravés les noms des combattants Américains qui, ayant fait à leur patrie le don de leur vie, reposent en des lieux inconnus.
Ici leur monument, la Terre entière est leur sépulcre.
Compagnons d’armes dont la dernière demeure est connue de Dieu seul. »Dix blocs, séparés par l’allée centrale en deux groupes de cinq, forment l’espace dédié aux tombes où reposent les corps de 9 385 personnes, dont 305 inconnus et quatre femmes. Ces personnes sont principalement décédées le jour du débarquement ou dans les semaines suivantes en durant la bataille de Normandie
Les stèles de marbre blanc sont en forme de croix latine ou d’étoile de David. Chaque année, lors des commémorations du 6 juin 1944 ainsi que du Memorial Day, deux drapeaux américains et français sont plantés au pied de chacune d’entre elles tandis que des associations se chargent de fleurir les tombes afin de faire perdurer la mémoire intergénérationnelle. Lors de leurs visites, les proches et familles des disparus peuvent ramasser du sable de la plage en contrebas et l’appliquer sur les lettres gravées des croix ou étoiles, afin de leur donner un aspect doré.
Le centre des visiteurs
Illustres soldats et héros inconnus reposent côte à côteLe Premier sergent Hernandez, ancien combattant de la 44e Division d’infanterie, tenant la main de son épouse lors du service commémoratif du 6 juin 2012.
Trois titulaires de la célèbre “Medal of Honor”, décédés lors de la bataille de Normandie, reposent à Colleville :
Le général Théodore Roosevelt Junior (1897–12 juillet 1944)Théodore Roosevelt junior
Le fils aîné du président des États-Unis Theodore Roosevelt est inhumé bloc D, rangée 28, tombe 45. Le général Théodore Roosevelt est lauréat de la médaille d’honneur. Pour savoir quel genre d’homme était Théodore Roosevelt junior, il suffit de lire les quelques lignes de cette lettre. En effet Roosevelt junior envoya cette lettre à ses supérieurs quelques jours seulement avant le débarquement :
” Les forces et compétences des premiers éléments touchant la plage peuvent être déterminants dans le succès de l’opération : avec des troupes envoyées au feu pour la première fois, le comportement de la division tout entière sera influencé par l’attitude des premiers engagés.
Il est à considérer que des informations précises, dans lesquelles vous pourrez avoir pleine confiance, de la situation devront être disponibles tout au long de l’avancée des opérations menées sur la plage.
Les hommes qui ont pris l’habitude de me voir à leur côté tout au long de leur entraînement sont en droit d’attendre qu’il en soit de même lors de cette opération.
Je pense que je peux contribuer à ces objectifs en accompagnant la première vague d’assaut. En outre, je connais personnellement les officiers et les hommes de ces unités et je pense qu’il serait bon qu’ils me sentent avec eux. ”Le général Barton approuve en désespoir de cause la demande de l’officier. Mais il est certain qu’il ne reviendra pas vivant. Le général Roosevelt a donc débarqué avec la première vague d’assaut sur Utah Beach le 6 juin 1944. C’est donc au milieu de ses hommes et handicapé par une forte arthrite qu’il fut le seul général à débarquer avec les premières vagues du jour j.
Les événements qui suivent confirmeront le général Barton dans son choix. En effet, les barges ayant dérivé à l’approche des plages envoyèrent Roosevelt et ses hommes à 1 km du lieu de débarquement prévu. Roosevelt garda tout son calme et rassura ses troupes. il envoya immédiatement une équipe de reconnaissance pour connaître la situation. Pour Roosevelt les informations recueillies snt rassurantes et il déclara :
” Nous commençons la guerre ici ! “.
Un énorme sang-froid et un indéniable courage permettront à la 4e division d’atteindre son objectif : rallier les troupes aéroportées chargées de tenir la tête de pont ouest du plan Overlord. Roosevelt meurt d’une crise cardiaque le 12 juillet 1944 après une journée combattre les contre-attaques allemandes.
Quentin son frêre cadet était pilote de l’armée de l’air. Il fut tué dans un combat pendant la Première Guerre mondiale. Bien plus tard Quentin sera exhumé d’un cimetière de l’Aisne pour venir reposer à côté de son frère.
Le premier lieutenant Jimmie W. MonteithJimmie W Monteith en 1944
Jimmie Monteith est décédé sur Omaha beach le 6 juin 1944. Il est inhumé bloc I, rangée 20, tombe 12. Le 6 juin 1944, Monteith guide les blindés alliés à travers un champ de mines sans se soucier de sa propre sécurité. Puis c’est à la tête de son unité qu’il prend le WN 61. De plus il parvient à tenir sa position malgré le feu nourri de l’ennemi.
Voici un extrait de sa citation militaire pour la médaille d’honneur :“Pour sa bravoure et son intrépidité remarquables bien au-delà de l’appel du devoir du 6 juin 1944, alors qu’il servait avec le 16e Régiment d’infanterie, 1re Division d’infanterie, au combat près de Colleville-sur-Mer, en France. Le lieutenant de vaisseau Monteith a débarqué avec les premières vagues d’assaut sur la côte française sous le feu nourri de l’ennemi. Sans se soucier de sa sécurité personnelle, il a continué à monter et descendre sur la plage pour réorganiser les hommes en vue de nouvelles agressions. Il a ensuite dirigé l’assaut par-dessus un étroit rebord de protection et à travers le terrain plat et exposé à la sécurité relative d’une falaise. En revenant sur ses pas, il se dirigea vers la plage et se dirigea vers l’endroit où deux chars étaient bloqués et aveuglés par de violentes tirs d’artillerie et de mitrailleuses ennemies. Complètement exposé au feu intense, Le Lieutenant Monteith a conduit les chars à pied à travers un champ de mines vers des positions de tir.
Sous sa direction, plusieurs positions ennemies ont été détruites. Il a ensuite rejoint sa compagnie et sous sa direction, ses hommes ont conquis une position avantageuse sur la colline. Supervisant la défense de sa position nouvellement gagnée contre des contre-attaques vicieuses répétées, il continua d’ignorer sa sécurité personnelle, traversant à plusieurs reprises les 200 ou 300 métres de terrain découvert sous des tirs nourris pour renforcer les liens de sa chaîne défensive. Lorsque l’ennemi a réussi à complètement entourer le lieutenant Lieutenant Monteith et son unité et à mener la lutte hors de cette situation, le lieutenant Lieutenant Monteith a été tué par un tir ennemi. Le courage, la galanterie et le leadership intrépide du lieutenant-lieutenant Monteith méritent d’être imités.”Le sergent Frank D. Peregory (en) :
Franck D PEREGORY
Franck Peregory est inhumé bloc G, rangée 21, tombe 7 dans le cimetière américain de Colleville sur mer.
L’unité de Peregory fait partie de la première vague de troupes à attaquer la plage. Malgré la résistance féroce de l’ennemi son unité réussit à gagner les abords de la ville de Grandcamps. Les Allemands sont retranchés sur les hauteurs qui surplombent la ville. De là ils ont la possibilité d’infliger de graves dommages aux forces alliées à mesure qu’elles approchent. Les alliés tentent de neutraliser ces positions de nombreuses fois. Mais les tirs d’artillerie et de chars se révèlent inefficaces.
C’est alors le sergent Peregory décide de risquer sa propre vie en gravissant la colline sous le feu nourri de l’ennemi. Il se fraye un chemin jusqu’au sommet de la colline où il découvre une tranchée qui conduit aux principales fortifications.
Celles ci se trouvent à environ 200m. Sans hésiter, il saute dans la tranchée et se dirige vers le fortin. En chemin, il attaque les ennemis qu’ils rencontrent à la grenades et à la baïonnette. Ainsi il parvient à en neutraliser 8 et en force 3 autres à se rendre. Alors qu’il continue d’avancer dans la tranchée, il oblige plus de 30 soldats allemands à se rendre, et fait prisonnier les mitrailleurs.
Son action héroïque ouvre la voie aux troupes de son bataillon et leur permet d’avancer et d’atteindre leur objectif. Six jours plus tard, alors qu’il combat à l’intérieur des terres Peregory est abbattu par un tir allemand.
Pour ses actions, Peregory fut recommandé et approuvé pour la médaille d’honneur.
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Unnamed Road | Colleville-sur-Mer | 14710 | FranceL’armada alliée prend la mer le 4 juin 1944. A ce moment, près de 7000 navires prennent part à la plus grande invasion maritime de l’histoire. L’aboutissement de quatre années de préparation.“Mon Dieu, je n’oublierai jamais le sentiment de puissance qui est monté en moi quand j’ai vu les longues colonnes interminables de bateaux se dirigeant vers la Normandie.”
Le capitaine Anthony Duke
L’opération OVERLORD prévoit en l’espace d’une journée, l’installation des forces alliées dans une Europe occupée par les nazis. L’objectif est d’établir une tête de pont pour les opérations ultérieures. Celles-ci devront emmener progressivement les forces allemandes vers leur ultime défaite en 1945.
Les Allemands aussi ont voulus débarquerEn 1941 au siège du Führer on discute des opérations en cours sur le terrain.
Suite à la défaite de 1940, Adolf Hitler prépare son armée pour l’opération “SEA LION”. Cette opération prévoit une attaque amphibie contre la Grande-Bretagne. Pour cela, les Allemands doivent contrôler impérativement l’air et la mer. De cela dépend la réussite d’une telle opération.
En raison des succès de la Royal Air Force et de la Royal Navy, l’Allemagne n’a jamais pu maîtriser le ciel et se risquer dans une telle opération. La seule prévue fut annulée en octobre 1940, lorsque qu’Hitler est passé à l’opération BARBAROSSA et à l’invasion de l’Union soviétique. la Royal Navy qui est en charge de défendre la Grande-Bretagne contre l’invasion, doit aussi sécuriser le passage des convois transportant des fournitures vitales.
Les américains entrent en guerreL’épave du destroyer USS Shaw dans le quai flottant détruit du YFD‑2; Photo: US archives
Après Pearl Harbor et la déclaration de guerre de Hitler aux États-Unis, les forces armées et aussi la puissance industrielle américaine rejoignent la guerre en Europe. Les chantiers navals américains jouent un rôle crucial dans l’effort de guerre. Car non seulement ils construisent et réparent les navires de guerre de tous types, mais aussi des navires de commerce et divers vaisseaux amphibies spécialisés. Ces engins amphibies constituent la colonne vertébrale de la future force d’invasion du jour J.
Retour en EuropeStaline, Roosevelt et Churchill à Téhéran en 1943
La préparation du retour des Alliés sur le continent débute en 1941. Un an après Staline réclame d’urgence la création d’un second front en Europe. C’est en janvier 1943, à la Conférence de Casablanca, que les alliés fixent l’année 1944 pour ébarquer de la France.
Puis en novembre 1943, lors de la conférence de Téhéran, Roosevelt et Staline obligent fermement Churchill à s’engager pour une invasion en mai 1944. Pour ce faire ils nomment le général Eisenhower commandant suprême des forces alliées de l’opération OVERLORD. Ce n’est qu’une fois la décision prise, que la planification a réellement démarré.
La date sera repoussée au mois de juin 1944. Ce changement de date intervient après l’ajout d’une plage d’invasion supplémentaire.En effet le général Montgomery plaide pour qu’Utah beach soit ajouter dans les pans d’Overlord. Car cette plage qui se situe à la base du Cotentin est surtout proche de Cherbourg. Et Cherbourg est le seul à disposer d’un port en eau profonde aussi proche de la zone d’invasion. Par conséquent, il permettra d’assurer le ravitaillement en fournitures et matériel afin de poursuivre l’invasion.
Une fois validé, cette modification demande à être décaler d’un mois, pour obtenir les embarcations et les avions supplémentaires nécessaires.
Ramsay commandant de l’opération NEPTUNEBertram Ramsay (à gauche) et l’amiral américain John Hall (en) (à droite) à bord de l’USS Ancon, le 25 mai 1944.
L’amiral Sir Bertram Ramsay, en tant que commandant de la marine, se voit confier la responsabilité d’organiser l’opération NEPTUNE. Cette opération est la partie navale de l’opération OVERLORD.
La tâche n’est pas simple, car il faut constituer, équiper, soutenir et transporter suffisamment de forces de l’autre côté de la Manche. Et puis il y a la coordination de milliers de navires pour qu’ils arrivent au bon moment et au bon endroit. Ainsi, une fois sur place, ils pourront effectuer les tâches qui leur sont assignées.
Avant l’assaut, les alliés doivent nettoyés les champs de mines et autres obstacles. Ainsi ils pourront balisé les chenaux pour les barges de débarquement. Au cours de la phase d’assaut, d’autres navires de guerre doivent bombarder les forces ennemies à terre. De plus ces bateaux doivent également protéger les transports de troupes et autres navires comme des sous-marins, des engins de surface et des avions ennemis.
Après les premiers débarquements, les forces d’assaut auront besoin de provisions, de munitions, de carburant et de renforts, mais aussi d’évacuer les blessés. De plus l’Europe est encore exclusivement sous le contrôle de l’Axe. De ce fait, tout le soutien logistique doit partir de l’Angleterre.
Les forces terrestres avancés dans les terre pourront aussi avoir un soutien, mais très limité. Ce soutien s’effectuera par des largages en parachute ou seront déposer par des planeurs. Cependant la majeure partie du soutien s’effectuera par la mer à cause de la taille gigantesque de la force d’invasion .
Les problèmes du plan initialCartes des opérations pour l’invasion alliée du 6 juin 1944
La planification initiale de l’opération prévoit un débarquement dans le Pas de Calais. Mais rapidement les planificateurs identifient deux problèmes majeurs sur cette zone du Nord de la France. D’une par les défenses allemandes sont beaucoup plus fortes sur ce secteur. Et d’autre part les plages sont aussi trop étroites et ne permettrai de lancer que deux divisions lors de la première vague d’assaut. Ces données augmentent considérablement la vulnérabilité de la force de débarquement.
Après une analyse approfondie des sites de débarquement possibles, les alliés choisissent les plages de Normandie. En effet ces plages permettent un assaut initial de cinq divisions d’infanterie. De plus trois divisions aéroportées pourront appuyées les troupes au sol.
D’après la nouvelle stratégie, l’invasion pourra se dérouler sur un front large d’au moins 50 km. De plus, même si la Normandie possède une géographie qui favorise les défenseurs, c’est aussi dans cette zone que les défenses allemandes sont les moins solides.
Réunir ses forcesEmbarquement sur les navires, début juin 1944. Photosnormandie p013174.jpg
Les convois transportant des troupes, du matériel, de la nourriture et du matériel seront sous la protection de deux forces de soutien, appelées forces opérationnelles. Les américains ont la responsabilité de la “Task Force West”, tandis que les Anglais commandent la “Task Force East”. Ces deux forces interviendront donc sur les secteurs américains d’Utah et Omaha pour les américains. Et sur les secteur, Gold, Juno et Sword pour les anglais. Tous sont cependant sous le commandement de l’Amiral Ramsay, commandant de l’opération Neptune.
Il faut beaucoup de temps pour rassembler les navires, les embarcations de soutien et les avions nécessaires au déplacement d’une telle force. Car l’effort de guerre Alliés s’étale entre l’Europe et le Pacifique. Des compromis sont donc nécessaires pour répartir les équipements entre les différents théâtres d’opération. Et ce, même si les politiques préconisent “L’Allemagne d’abord”.
La mise en place de cette énorme flotte s’effectue dans tous les ports de la côte sud de l’Angleterre, de Plymouth jusqu’à Newhaven. Dans ces ports il faut même compléter les infrastructures en installant par exemple 130 embarcadères supplémentaires.
l’assaut est prévu le 5 juin dans le plan initial. Car cette date répond parfaitement aux exigences d’un débarquement à l’aube et à marée basse. En effet la marée permettra aux barges de débarquement de franchir les obstacles sur les plages allemandes. Enfin ce jour là on prévoit une pleine Lune. Celle ci facilitera les parachutages des divisions aéroportées qui doivent précédé l’invasion maritime.
Mais à cause de mauvaises conditions météo, l’invasion est retardée de 24 heures. La date est maintenant fixée au 6 juin. En effet, les météorologues alliés prévoient une accalmie dans la tempête qui traverse la Manche.
“Let’s go”. L’armada prend la merLes troupes américaines s’embarquent dans une LCA (Landing Craft Assault) à Weymouth dans le Dorset, en juin 1944. Photo:© IWM (EA 25358)
Une fois qu’Eisenhower donne l’ordre d’y aller, ce sont près de 7 000 navires qui se mettent en route. Cette gigantesque armada compte 195 000 membres d’équipage. La flotte comprend alors 1212 navires de combats qui va des cuirassés aux petites vedettes à moteur. De plus elle dénombre également 4126 navires de débarquement, 736 bateaux de soutien; et 864 navires marchands.
Déplacer cette armada exige la création de quatre passages maritimes depuis les ports britanniques jusqu’à un carrefour au centre de la Manche appelé Picadilly Circus.
Cette zone a un diamètre d’environ 10 kilomètres. De là sont tracés dix chenaux, 2 par plage d’assaut,nettoyés des mines et balisés de bouées lumineuses permettent aux bateaux d’arriver jusqu’aux 5 plages de débarquement. Les navires doivent se positionner à environ 10 kilomètres au large des plages entre 2h et 3h du matin le 6 juin 1944.
Dans la nuit du 5 juin, 97 dragueurs de mines commencent à libérer des canaux pour faire passer la force d’invasion. Cette tâche risquée est rendue plus difficile à cause des mauvaises conditions météorologiques. Grâce à ces opération, les navires peuvent maintenant empruntés les canaux et prendre les positions qui leur sont attribuées.
Le début de l’assautPhoto prise depuis un APA transport de troupe, secteur Utah Beach; LCT avec du personnel et des Jeeps de la 4th US Inf.Div. , et du personnel du 1st Engineer Special Brigade qui ont été transbordés. Photos Photosnormandie
À 04h00 du matin, les troupes commencent à être transborder dans les fameux LCA, les fameuses barges d’assaut. Les débarquement peuvent ainsi commencer à 06h30,.Ils vont permettre de prendre totalement les allemands par surprise. D’ailleurs cette tactique rend inefficace la coordination entre les opérations maritimes et aériennes allemandes contre la force d’invasion.
Au cours de l’assaut, les soldats en route vers la terre, peuvent compter sur le soutien de nombreux navires. En effet des tirs de couverture sont effectués à partir de 6 cuirassés, 23 croiseurs et 101 destroyers. Des dizaines d’autres navires protègent également les transports de troupes et de matériel, contre les sous-marins, les engins de surface et les avions ennemis.
Suprématie totale aussi dans le cielSous-lieutenant temporaire (a) JK Radnor, RNVR, de Windsor, s’apprête à décoler pour soutenir l’invasion. © IWM (A 23855)
Dans les airs ce sont 12 000 avions qui soutiennent les débarquements. Parmi eux on compte aussi bien des avions de reconnaissances, que des chasseurs et des bombardiers.D’ailleurs un appui-feu aérien est essentiel à la fois avant et pendant le débarquement allié du 6 juin. Sans eux il est impossible de prendre le dessus sur les défenses ennemies, en particulier les canons côtiers.
Gràce à cela Eisenhower peut noter dans son rapport d’après combat «qu’aucun cas de dommage causé par des bombes ennemies n’est à déplorer”. De plus les bombardements préalables ont été particulièrement efficaces sur les plages de Gold, d’Utah, de Juno et de Sword. En effet ceux ci ont réduit au silence des canons allemands, et ont aussi perturber les défenses de plage et les mouvements de troupes ennemies à l’intérieur des terres.
L’invincible armada : Le bilanÀ la fin de la journée, les défenses des plages allemandes sont neutralisées. Environ 133 000 soldats ont débarqué sur les plages et 23 400 autres unitéssont arrivé par les airs.
Les unités navales et aériennes alliées réussissent également à neutraliser les tentatives de la marine allemande, qui visent à perturber les débarquements et les approvisionnements. Dans les jours qui suivent l’invasion, onze U‑Boats, deux destroyers, quinze E‑Boats, deux torpilleurs et quarante engins plus petits sont détruits.
A noter que cinq U‑Boats et un destroyer sont aussi gravement endommagés. Côté allié les pertes alliées s’élèvent à un destroyer, deux frégates, trois navires de débarquement, trois cargos et neuf navires plus petits.
Le débarquement et aprèsReportage consacré à l’embarquement des Rangers à Weymouth. Photos Photosnormandie
L’installation sur les plages de Normandie est un succès. Cependant des renforts doivent venir renforcé les forces terrestres. Entre le 7 et le 30 juin arrivent au large de la France, 570 Liberty, 788 caboteurs, 905 transports de chars, 1442 navires de débarquement de chars, 180 navires de transport de troupes et 372 grands navires de débarquement d’infanterie.
Fin juin, les navires ont transporté 861 838 personnes, 157 633 véhicules et 501 834 tonnes de fournitures en France. À cette initiative s’ajoute le prolongement du canal d’approvisionnement qui va de la côte est de l’Amérique du Nord vers le Royaume-Uni, ainsi que les convois du Royaume-Uni vers la Russie
Lieu Catégorie: Lieux et champ de bataille et Lieux de mémoire