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45 Rue Général de Gaulle | Sainte-Mère-Église | 50480 | FranceLes parachutistes Américains du débarquement sont ceux de la 82ème et de la 101ème division aéroportée. Ce sont les premiers avec les Britanniques à sauter sur la Normandie.
Le 5 juin 1944 est une journée terriblement difficile pour le commandant en chef de l’opération Overlord. En effet Eisenhower porte seul la responsabilité d’envoyer des milliers de jeunes hommes risquer leur vie. Car depuis plusieurs semaines, son adjoint le Britannique Leigh-Mallory, ne cesse de lui rappeler que cette opération aéroportée est une folie.
“Une armée qui craint ses supérieurs n’est jamais aussi efficace qu’une armée qui fait confiance à ses supérieurs”
Général Dwight EisenhowerEt pour cause puisque dès le 30 mai, il annonce à Eisenhower que les pertes en avions vont être de l’ordre de 50%. Pire encore pour les planeurs puiqu’il avance le chiffre terrifiant de 70% de perte. C’est donc en connaissance de cause qu’ Eisenhower rend visite aux parachutistes du 502 régiment d’infanterie parachutiste de la 101eme Airborne. Dans son livre “Croisade en Europe” il explique être rester sur le terrain d’aviation jusqu’au départ du dernier avion.
Ces hommes qu’il regarde partir, sont les premiers à partir se battre en Normandie pour tenter de libérer l’Europe de la folie d’Hitler.
La 82ème division aéroportée et le D‑day
A l’origine la 82e division est créée durant la Première Guerre Mondiale. En 1917 c’est une division d’infanterie qui a sa base à Camp Gordon. Son originalité est qu’elle est composée d’hommes venus de tous les états américains. C’est pour cela qu’un double A est inscrit sur son écusson. Cela signifie “All American”. Les parachutistes de la 82e division aéroportée US, se distinguent particulièrement pendant le débarquement du 6 Juin.
Avant le débarquement
En avril 1944, la 82eme division aéroportée rejoint la ville de Nottingham en Angleterre pour préparer l’opération Overlord. Le commandement de la division est confiée au général Gavin sous l’autorité du général Ridgway.
La 82ème est amputée d’un régiment d’infanterie parachutiste resté en Italie, est renforcée par deux nouveaux régiments, le 505ème et le 507ème PIR. Durant l’opération Neptune, prélude à l’opération Overlord, les parachutistes américains doivent réaliser plusieurs missions dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
Le soir du 5 juin 1944
embarquement des éclaireurs dans un C47
C’est l’effervescence sur les aérodromes anglais. La mission d’abord reportée à cause d’une mauvaise météo, va enfin débuter. Toute la journée, les parachutistes ont revus les objectifs de la mission et vérifier minutieusement leur matériel.
En début de soirée, les hommes se rassemblent pour former des groupes de 17 soldats. Ils terminent de s’équiper près des avions qui doivent les transporter. L’équipement est très inconfortables pour les parachutistes
Dans la soirée les éclaireurs de la 82e division aéroportée, les fameux “pathfinders”, s’envolent pour la France. Équipés de balises radio et de moyens de communication, ils doivent indiquer les zones de largage aux avions américains.
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944
Une équipe de combat reçoit les dernières instructions juste avant de décoller dans un puissant bombardier YB-17
Pour les parachutistes chaque mouvement demande un effort considérable. Surchargés ils doivent s’aider mutuellement à monter dans les avions. Une fois à l’intérieur ils prennent place sur les banquettes inconfortables des C‑47.
En Normandie les éclaireurs sont déjà en action. Certains ne rencontrent aucun problème pour baliser la zone de largage dont ils ont la charge. D’autres moins chanceux, sont tombés trop loin de l’objectif et doivent renoncer à la mission. D’autres encore vont mourir noyés dans les terrains inondés par les Allemands.
Maintenant c’est au tour des 82e et 101e divisions aéroportées de sauter sur le flanc ouest des plages du débarquement. Au petit matin, après de rudes combat, un détachement de la 82e s’empare de Sainte-Mère-Église.
Ailleurs, comme pour les éclaireurs, Les parachutages sont peu précis. Souvent des soldats américains atterrissent très loin de l’objectif. Malgré cela, le 6 juin au matin, les troupes parachutées font la jonction avec la 4eme division d’infantrie US fraîchement débarqué à Utah beach.
Le Jour J de la 101EME dIvision aéroportée
La 101 ème division aéroportée américaine est, surnommée les “Aigles hurlants”. Elle s’est illustrée à de nombreuses reprises au cours de la Seconde Guerre mondiale. Mais le débarquement en Normandie en juin 1944, reste un de leurs fait d’arme les plus connu.La visite d’Eisenhower aux boys de la 101eme
le général Dwight D. Eisenhower, commandant en chef du corps expéditionnaire allié, rencontre les parachutistes de la 101ème division aéroportée américaine alors qu’ils s’apprêtent à décoller pour la Normandie de leur base de Greenham Common, à Berkshire. Photo IWM © IWM (EA 25491)
Dwight Eisenhower, “Ike” pour ses hommes s’est déplacé en personne sur l’aérodrome de Greenham Common. C’est de cette base que vont partir les boys de la 101st Airborne Division. La visite n’est pas officielle, Eisenhower veut voir comment est le moral de ses troupes. “Ike” est anxieux pour ses hommes. Par expérience, il sait que la plupart d’entre eux vont devoir combattre pendant plusieurs jour derrière les lignes ennemies. Mais ces garçons sont courageux et il peut constater que le moral est bon.
Le soir du 5 juin
Le 5 juin 1944 Des parachutistes américains montent dans un C47.
Le 5 juin 1944, des “Pathfinders” des 82e et 101e divisions aéroportées quittent la base aérienne anglaise de North Witham. Ces commandos équipés de balise radio divent identifier les zones de largage. Et cela afin de garantir que l’atterrissage des commandos parachutistes s’effectuent aux bons endroits le 6 juin 1944. Ces zones se situent à proximité de la plage d’UTAH beach. De ce fait, la mission n’a pas le droit à l’echec, car dans quelques heures, des milliers de soldats américains vont débarquer sur cette plage de Normandie.
La mission de la 101eme division aéroportée
“Drop zone”, les zones d’atterrissages des parachutistes Américains dans le Cotentin
La mission de la 101eme consiste à prendre le contrôle des routes menant de la côte au village de Pouppeville. Mais aussi de prendre le contrôle de ponts qui traversent la Douve ou le canal de Carentan. De ce fait les parachutistes doivent permettre aux troupes et aux véhicules de sortir de la plages d’Utah Beach dans la journée du 6 juin.
L’enfer des marais pour les parachutistes
Malgré les éclaireurs, la division se retrouve éparpillée sur une zone longue de 40 km. Dans la nuit près de 1500 soldats américains et anglais sont tués ou faits prisonniers par les allemands. Beaucoup de parachutistes se noient dans des marais ou des zones inondées par l’ennemi.
Cette stratégie a été voulu par le Maréchal Rommel pour empêcher les planeurs d’atterrir. A d’autres endroits ce sont des pieux de bois qui sont plantés dans le sol. Ils ont la même fonction, celle de dissuader les alliés d’un assaut aéroporté sur ces secteurs du Cotentin. En février 1944, Rommel constate que le mur de l’Atlantique n’était qu’un vaste château de sable destiné à la propagande d’Hitler. De ce fait il décide de faire poser partout autour des zones fortifiés des séries d’obstacles et de pièges. Une série d’obstacle que l’on retrouve également sur les plages du débarquement.
Malgré ces défenses, les alliés ont maintenu l’assaut prévu par les airs. Sans le courage de ces hommes la réussite des opérations de débarquement aurait été largement compromis.
La difficile mission des pilotes de planeurs
Des Stirling tractant deux planeurs Horsa. Photo IWM CH 14957
Le 6 juin au matin, la 101eme division perd aussi son commandant en second. En effet le planeur du brigadier général Pratt s’écrase près de Hiesville, et le tue sur le coup. Contrairement à d’autres zones d’atterrissage, celle des pilotes du “Fighting Falcon” qui emmène le général Pratt est divisée en vergers et champs séparés par des haies typiques du bocage normand.
Mais il y a aussi des arbres le long de cette zone. Beaucoup de pilotes se retrouvent désorientés pendant la phase d’approche. De plus l’importante couverture nuageuse cache l’intensité lumineuse de la Lune. Cette nuit là, malgré les manœuvres du lieutenant-colonel Murphy, le planeur Waco heurte une rangée de peupliers de douze mètres de haut. Pratt a la nuque brisée par la violence de l’impact. Une branche d’arbre qui traverse le cockpit tue également un autre de ses hommes.
Malgré de lourdes pertes, la division parvient à réaliser plusieurs objectifs. Et dans l’après-midi du 6 juin 1944, non loin de la plage d’Utah beach, les parachutistes parviennent à faire la jonction avec la 4eme division d’infanterie américaine.
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21 Rue Général Kœnig | Sainte-Mère-Église | 50480 | FranceJohn Steele est un gaillard robuste de l’Illinois. Il est originaire de Métropolis, petite ville calme et tranquille où il est installé sa famille. Le père pilote des bateaux sur le fleuve, dans lesquels il transporte diverses cargaisons. Pendant ce temps, Joséphine la mère de John, s’occupe de la maison. Le couple élève sept enfants. L’ aîné, John est doué pour le foot américain. Les études ne sont pas sa priorité. De ce fait, il abandonne les études très tôt pour devenir coiffeur. Mais l’entrée en guerre des Etats-Unis va changer sa vie. Déjà deux de ses frères se sont engagés. L’un dans la marine et l’autre dans l’armée de terre. Pour John Steele son choix se porte sur les parachutistes.
La mission du 5 juin
Le 5 juin 1944 Des parachutistes américains montent dans un C47.
En 1943 John Steele fait ses armes dans la 82e division aéroportée. D’abord sur les théâtres de guerre d’Afrique du Nord, puis en Italie ou il se fracture une jambe en sautant sur la Sicile. Après de nombreuses missions la compagnie de John est envoyée en Angleterre. C’est là que John passe le temps en attendant le débarquement en Europe. Le 5 juin sa compagnie est mise en alerte, l’opération Overlord est lancée.John et ses camarades découvrent la mission qu’ils doivent réaliser dans la nuit. Celle ci consiste à sauter autour de Saint-Mère-Eglise, puis d’en prendre le contrôle. Comme les autres missions des parachutistes cette nuit là, l’objectif est de sécuriser l’intérieur des terres qui se trouvent à proximité des lieux de débarquement.Montée de stress
parachutistes américains dans un avion
Dans les avions et les planeurs plus de dix mille parachutistes s’apprêtent à sauter sur la Normandie. Près d’un millier d’avions transportent les troupes. John patiente dans l’un d’entre eux. La quinzaine d’hommes présents dans cette avion restent silencieux. La tension sur les visages est palpable car tous savent que la mission qui commence ne va pas être facile. Alors que la zone de largage approche, les hommes se placent en file indienne. Le commando attend dans l’obscurité l’ordre de sauter. Ce qu’ils ignorent c’est que l’avion vole bien plus haut que prévu, et que cette erreur va les précipiter droit dans la gueule du loup.
Le grand saut
Vers 1H du matin john Steele effectue sa descente vers Sainte-Mère-Eglise. Il comprend vite que le largage est raté. En effet au lieu de tomber aux abords du village, John et ses camarades descendent à toute vitesse vers la place du village. Comble de l’ironie, la place est pleine de monde qui tentent d’éteindre l’incendie qui ravage une maison sur la place. Les allemands repèrent rapidement les parachutistes et ouvrent le feu sur eux. Lorsque John arrive au dessus du village, les combats font rage entre américains et allemands. Certains soldats sont morts avant d’avoir atteint le sol. John a plus de chance, malgré une balle dans le pied gauche, il est toujours en vie.
Suspendu au clocherAlors que la descente se termine, John parvient à éviter la zone ou se propage l’incendie. Mais en se déroutant il de dirige droit vers le clocher de l’église. Celui ci se rapproche à grande vitesse et John ne peut l’éviter. Alors qu’il heurte le clocher, son parachute s’accroche sur le toit. John suspendu dans le vide tente de se libérer de son Harnais. Alors que les combats font rage autour de l’église, John sort son couteau et essaye de couper les liens qui le retiennent. Ma