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Le quartier général de la Gestapo à Rouen
 Après l’occupation de Rouen le 9 juin 1940, la Gestapo installe son quartier général au n° 4 de la rue du Donjon. Redouté des habitants, le bâtiment servait à centraliser l’information, recruter et former des collaborateurs civils, mais aussi à interroger les opposants au régime nazi. Beaucoup y subirent des tortures avant d’être déportés. Le 19 avril 1944, un bombardement allié détruit le bâtiment. Quelques mois plus tard, le 31 août, les troupes canadiennes libèrent Rouen sous les acclamations de la foule.
L’ancre de la Jeanne d’Arc à Rouen
Après 46 ans de service et 79 tours du monde, le navire-école Jeanne d’Arc a quitté Brest en 2014 pour son ultime voyage vers Bordeaux, où il fut démantelé. Rouen, ville marraine, conserva un symbole fort : son ancre, déposée en 2012 à la pointe de l’île Lacroix, où elle reste le témoin immobile de la mémoire du navire et de ses marins.
Le musée des Beaux-Arts, un musée révolutionnaire
Créé en 1801 par le décret Chaptal, qui répartissait dans les grandes villes de province les œuvres confisquées pendant la Révolution, le musée des Beaux-Arts de Rouen s’impose vite comme une référence. Dès 1878, on le qualifiait de « plus complet après celui de Paris ». Avec plus de 8 000 œuvres et un cabinet d’arts graphiques de réputation internationale, il reste aujourd’hui l’un des plus grands musées de province.
La maison Marrou, vitrine d’un ferronnier de génie
 En 1884, le ferronnier Ferdinand Marrou s’installe près de la gare de Rouen pour profiter de l’affluence des voyageurs. Sa maison devient la vitrine de son savoir-faire : une façade qui associe l’élégance du XVIIIᵉ siècle aux lignes modernes de l’Art nouveau, enrichie de vitraux, boiseries et ferronneries spectaculaires. Inscrite monument historique en 1975, elle a longtemps accueilli les services du patrimoine régional.
Rouen, capitale des maisons à colombages
Avec plus de 2 000 maisons à colombages, Rouen abrite la plus grande collection de France. Ces façades colorées, construites au Moyen Âge, bordent encore les ruelles pavées du centre historique. Chaque maison, avec ses motifs et ses formes variées, témoigne du savoir-faire d’époque et donne à la ville son charme unique, comme un musée vivant d’architecture médiévale.
Le dragon Graoully à Metz
 La légende raconte qu’un dragon redoutable, le Graoully, terrorisait autrefois la ville de Metz. Ni les flèches ni les armées n’en venaient à bout. Jusqu’au jour où saint Clément, armé de sa seule foi, parvint à l’enchaîner avec son étole et à le chasser hors de la cité. Depuis, le Graoully est devenu l’un des symboles de Metz, encore évoqué dans les processions et les fêtes locales.
Quand la Statue de la Liberté quitta Rouen
En mai 1885, la Statue de la Liberté quitte Rouen en 214 caisses contenant 350 pièces, dont 36 réservées aux boulons. Chargée à bord du transport l’Isère en seize jours, elle descend la Seine et fait escale à Caudebec-en-Caux le 21 mai, avant de traverser l’Atlantique. Le 19 juin, elle arrive à New York sous les acclamations.
Le plus haut bâtiment du monde
En 1884, Notre-Dame de Rouen reçut une flèche en fonte, une première en France pour une cathédrale. Plus légère et plus résistante que le bois ou la pierre, elle permit d’atteindre 151 mètres de hauteur, faisant de l’édifice le plus haut bâtiment du monde pendant quelques années. Pour les Rouennais, c’était une fierté et un spectacle quotidien : ils suivaient pas à pas l’assemblage de ses imposants éléments métalliques. Aujourd’hui encore, la cathédrale reste la plus haute église de France.
L’angelot à l’envers du Gros Horloge
Si vous levez les yeux vers la voûte du Gros-Horloge, vous verrez un détail surprenant : un angelot sculpté la tête en bas. La légende raconte qu’un ouvrier mal rémunéré aurait signé ainsi sa vengeance, laissant un discret message de révolte au cœur du monument.
Quand les conards paradaient place du Lieutenant-Aubert
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Un cadran mythologique
" Sur le Gros-Horloge, les jours ne s’affichaient pas en lettres mais sous les traits des dieux antiques : Mars, Mercure, Vénus… L’horloge indiquait aussi les phases de la Lune et les signes du zodiaque, rappelant que le temps était autrefois inséparable du ciel et de ses symboles. "
Le naufrage du Télémaque
 Le 3 janvier 1790, le brick Télémaque sombre en rade de Quillebeuf. Très vite, la rumeur enfle : il aurait transporté les trésors des abbayes de Jumièges et de Saint-Georges-de-Boscherville, voire les joyaux de la Couronne. Deux tentatives de renflouement eurent lieu, dont l’une en 1939 qui permit de remonter quelques pièces d’or et un collier en or, sans jamais retrouver le fameux trésor. Même Jean Cocteau évoqua l’affaire en 1961 dans son Journal. Aujourd’hui, le navire repose sous dix mètres d’alluvions, à l’endroit même où s’élève le stade de football local.
Là où Jeanne d’Arc fut vraiment détenue à Rouen
Contrairement à une idée reçue, Jeanne d’Arc n’a jamais été enfermée dans la tour Jeanne d’Arc. Arrêtée en 1431, elle fut détenue dans la prison du château de Philippe Auguste, immense forteresse aux dix tours, dont une cellule se situait à l’emplacement de l’actuel 102 rue Jeanne-d’Arc. La “tour Jeanne d’Arc” n’était en réalité que le donjon, utilisé pour les interrogatoires. Jeanne y fut conduite une fois, mais jamais torturée.
Un donjon devenu bunker
Durant la Seconde Guerre mondiale, la tour Jeanne-d’Arc fut camouflée et transformée en bunker par l’armée allemande. Sa partie supérieure fut bétonnée pour résister aux bombardements, modifiant temporairement son aspect médiéval.
1847, un train bénie avant le départ
Le 22 mars 1847, le premier train entre Rouen et Le Havre s’élance depuis la gare de la rue Verte, ancêtre de l’actuelle gare Rive-Droite. L’événement est vécu comme une révolution : pour rassurer les esprits face à ce nouveau monstre de fer, une cérémonie solennelle est organisée. Le convoi reçoit même une bénédiction avant son départ, signe de l’importance symbolique et presque spirituelle du chemin de fer à ses débuts.
1928, la nouvelle gare inaugurée par Gaston Doumergue
Le 4 juillet 1928, le président de la République Gaston Doumergue inaugure la nouvelle gare de Rouen-Rive-Droite. Avec sa façade monumentale et sa tour-horloge de 37 mètres, l’édifice, d’inspiration Art nouveau tardif, devient aussitôt un repère visuel majeur de la ville. Pour Rouen, cette inauguration marque une entrée dans la modernité, reliant davantage encore la ville à Paris, au Havre et au reste de la Normandie.
Une tour restaurée par Viollet-le-Duc
Entre 1866 et 1874, la tour fut restaurée par Louis Desmarest, architecte en chef de Rouen, suivant les recommandations de Viollet-le-Duc. La toiture en poivrière et les hourds en bois furent ajoutés à cette époque, donnant à la tour l’aspect que l’on connaît aujourd’hui
Au rythme des cloches du Gros-Horloge
" Bien avant les montres, les habitants de Rouen vivaient au rythme du Gros-Horloge. Ses cloches annonçaient l’ouverture des marchés, les offices religieux et même l’heure du couvre-feu. Passer sous son arche, c’était entendre battre l’agenda de toute la cité. "
Notre-Dame de Caudebec épargnée par les bombes
 Le 9 juin 1940, alors que la ville de Caudebec-en-Caux est évacuée, la messe est encore célébrée à l’église Notre-Dame. Les 10 et 11 juin, les bombardements allemands mettent la ville en flammes, mais l’église est miraculeusement épargnée. Ses cloches fondent cependant dans l’incendie : le bronze est dissimulé sous les débris pour éviter qu’il ne serve aux Allemands. L’édifice reste fermé près d’un an, avant de rouvrir en mars 1941.
La maison Perret de Grand-Quevilly
Construite en 1922 par l’architecte Auguste Perret, la maison Perret de Grand-Quevilly est l’une de ses premières réalisations. Destinée aux contremaîtres des Chantiers de Normandie, elle illustre l’usage pionnier du béton et du préfabriqué, dans un confort encore modeste. Inscrite aux monuments historiques depuis 1996, elle a été restaurée et sert aujourd’hui de lieu d’archives et de salle de gestion de crise sur le site du boulevard de Stalingrad.
Le château de Bosmelet et les V1 de Hitler
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Henriette Soyer de Bosmelet, propriétaire du château de Bosmelet, cache manuscrits et toiles présents dans sa demeure pour les soustraire aux Allemands. Arrêtée, elle passe deux mois en prison avant de retrouver sa propriété dans un drôle d'état. En effet, dans le parc de son château, s’activent à présent près de 2 000 ouvriers, réquisitionnés de France, de Hollande et de Belgique, venus construire une rampe de lancement de V1 destinée à bombarder Londres. En 1943, le résistant et espion Michel Hollard, dont Churchill dira qu’il « a sauvé Londres », découvre le site et parvient à transmettre le plan des installations allemandes aux Alliés, avant d’être arrêté quelques mois plus tard. En février 1944, l’aviation anglaise et américaine bombarde Bosmelet à 28 reprises : plus de 200 bombes détruisent les installations allemandes, dont la fameuse rampe. Le château est touché, le parc…
La Couronne, témoin du supplice de Jeanne d’Arc ?
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